ROUTE DU RHUM – DESTINATION GUADELOUPE, UNE ÉPREUVE DE LÉGENDE.

 

Départ : Le 6 novembre à 14h00 de Saint-Malo (Ile et Vilaine)
Arrivée : Pointe à Pitre (Guadeloupe)
Nombre de milles : 3 510 milles à travers la Manche et l’Atlantique
Les marques de parcours : Bouée du Cap Fréhel à laisser à tribord, île de la Guadeloupe à contourner et à laisser à bâbord, îlot de la Tête à l’Anglais à laisser à bâbord et bouée de Basse-Terre à laisser à tribord.

Temps record : Francis Joyon (Idec) en 7 jours 14 heures 21 mn 47 s.

2ème participation pour Romain Pilliard.

La mythique Route du Rhum, crée par Michel Etevenon en 1978, fête cette année ses 44 ans !

Tous les plus grands marins ont accroché leurs noms à son palmarès mais l’essence même de La Route du Rhum est d’accueillir tous les profils de la course au large, les professionnels comme les amateurs.

« Mon premier vrai souvenir, c’est la deuxième victoire de Laurent Bourgnon. Il faisait preuve d’une maîtrise hallucinante et surtout il mar- quait un renouveau, une dynamique communicative. On était en 1998 et c’est l’époque où j’ai eu vraiment envie de naviguer. Depuis j’en rêvais secrètement. Ma première participation en 2018 n’a pas été simple car je venais de mettre mon bateau à l’eau mais une fois la ligne d’arrivée passée, je savais déjà que je voulais revenir sur cette épreuve » Révèle Romain Pilliard.

La 12ème édition s’annonce déjà exceptionnelle avec 138 solitaires engagés – un record – répartis dans six grandes classes : Ultimes ( 8 bateaux), Imoca 60 pieds, Multi50, Class40 et les deux classes Rhum, monocoque et multicoque.

1/ Attention au départ !

Si le parcours de La Route du Rhum est de 3 510 milles, pour la plupart des skippers, la phase de départ demeure l’un des passages les plus délicats de l’épreuve. Avec 138 bateaux engagés et des centaines de bateaux spectateurs sur l’eau, la prudence sera de mise.

2/ Quatre jours sous haute tension…

Là encore, au fil des éditions de La Route du Rhum, l’histoire a prouvé que la sortie de la Manche et la traversée du Golfe de Gascogne sont souvent éprouvantes pour les bateaux et les marins. A cette époque de l’année, les dépressions s’enchaînent générant du vent fort et une mer formée.

Cargos, bateaux de pêche, le trafic maritime est également très dense sur cette partie du parcours qui nécessitera une vigilance de tous les instants…

3/ Se faire plaisir

Une fois dégagés du Cap Finisterre, les marins auront enfin un peu de répit et pourront se libérer. L’enjeu sera alors de trouver la route qui leur permettra d’accrocher au plus vite le fameux alizé, ce vent portant qui les emmènera jusqu’en Guadeloupe.