Rencontre : L’association Oceania

Cette semaine, Romain est allé à la rencontre de Charlotte Esposito, fondatrice de l’Association Océania sur l’île de Moorea.

Fondée en 2017, l’association Oceania a pour objectif d’assurer l’avenir des cétacés de Polynésie. Charlotte et son équipe observent et étudient les baleines toute l’année, en récoltant des données sur leurs présences, leurs habitudes, et proposent ensuite des mesures de conservation aux acteurs locaux.

Parmi les projets phares et concrets d’Oceania, la Vigie Sanctuaire, une étude pour anticiper et limiter au maximum le risque de collision entre les baleines à bosse et les navires qui font quotidiennement la trajet Tahiti – Moorea. « Avec l’association, nous avons formé des Marine Mammal Observer que nous embarquons à bord des ferries. Ils sont chargés de détecter et d’observer les baleines sur le parcours et en informent directement les capitaines des navires. Cette mission de surveillance a permis de réaliser plus de 1500 observations depuis 2018 dont 330 qui représentaient un véritable risque de collision. Nous travaillons également avec les pêcheurs locaux, c’est important de les sensibiliser et ceux sont les mieux placés pour récoltés des données », précise Charlotte Esposito.

« Belle rencontre avec Charlotte qui œuvre concrètement pour la protection des baleines tout en impliquant la population locale. C’est simple, important et efficace ! Je vais la mettre en relation avec des acteurs rencontrés à Ushuaia qui pourront l’aider à tracker les baleines qui viennent d’Antarctique et essayer de la faire embarquer sur un bateau qui part en expédition là-bas. Ce Tour du Monde à l’Envers, c’est aussi des rencontres, créer du lien et mettre son réseau au profit des autres. C’est comme cela qu’on arrivera, tous ensemble, à gravir des sommets ! » Explique Romain, le skipper du Trimaran Use It Again! by Extia.

Moby – le surnom du Trimaran – à l’écoute de ses congénères

Depuis le début du Tour du Monde, l’hydrophone placé sous le trimaran récolte des données sonores en permanence. Le scientifique Olivier Adam, spécialiste des émissions sonores des cétacés et de la pollution sonore des océans, pourra ansi détecter sur ces milliers d’heures d’enregistrements la présence de cétacés dans des zones peu ou encore jamais explorées. 

Ces données permettront aussi d’établir une cartographie de la pollution sonore des océans, une première mondiale !

Découvrez Oceania sur : https://www.asso-oceania.com/